Le ramonage, pour une reprise au poêle !


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Le ramonage, pour une reprise au poêle !

Mise en ligne 27/06/2023



Après quelques hésitations, l’été puis une jolie arrière saison se sont installés dans l’hexagone. Tandis que notre poêle a été mis l’arrêt pendant un certain temps il est temps de le préparer à bien redémarrer à l’automne. Pas d’opération compliquée mais un entretien nécessaire à un fonctionnement optimal qui permet par la même occasion d’assurer la longévité du matériel.

Les beaux jours sont le moment idéal pour procéder au ramonage de votre matériel. Une opération obligatoire, conformément aux dispositions prévues dans l’article 31.6 du Règlement Sanitaire Départemental type et reprises dans tous les départements par arrêtés préfectoraux, qui doit être effectuée par un professionnel certifié en tant que Ramoneur-Fumiste. Celui-ci vous fournira un certificat en bonne et due forme, à transmettre à votre assurance, et qui vous assurera une garantie en cas de sinistre.

Pourquoi effectuer 2 ramonages annuels ?
Au cours d’une saison de chauffe, de la suie peut s’accrocher et s’accumuler sur les parois du conduit d’évacuation des fumées. Il est très important de décrocher régulièrement ces résidus pour éviter tout risque de feu de cheminée. En effet, les suies qui se déposent à l’intérieur du conduit de cheminée finissent par représenter un risque significatif d’incendie. De même, il peut arriver qu’un corps étranger soit venu obturer le conduit de cheminée et puisse s’enflammer ou empêcher l’évacuation des fumées, ou pire du monoxyde de carbone, un gaz mortel produit lors des combustions imparfaites. Cet entretien permet également d’évaluer toute anomalie ou dysfonctionnement. S’il y a peu de suie, c’est que la combustion est bonne ; s’il y en a beaucoup, ou fait apparaître une présence de bistre, c’est qu’il y a un problème avec votre appareil, l’utilisation, ou votre bois... Le ramonage permet également d’optimiser votre consommation d’énergie.

Astuce
Pour limiter la production de suie, il convient d’utiliser un bois dont le taux d’humidité n’excède pas 20 %. L’idéal est de l’acheter six mois à un an à l’avance, de le recouvrir d’une bâche de protection et de le stocker dans un endroit sec et ventilé en évitant le contact direct avec le sol.